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lundi 23 mars 2015

ام زياد لـعلي العريض : هل فقدت ذاكرتك؟؟؟


ام زياد لـعلي العريض : هل فقدت ذاكرتك؟؟؟



2015/03/22
كتبت الناشطة السياسية ام زياد التحديثة التالية على جدارها في الفايسبوك:

“البارحة لم يسعفني الحظّ بمتابعة حوار سي علي العريّض ..و ها أنّه يعوّضني اليوم عمّا فاتني بالاعادة : .

غريب أمر هذا الرّجل ..عندما يتحدّث عن الارهاب الدولي و الاقليمي و ينسي الارهاب المحلّي الاسلامي التّكفيري و حاضنته الاسلاميّة …

عندما يتحدّث عن تسهيله فرار أبي عياض كضرورة أمنيّة لحماية المدنيّين ثمّ يبرّر ضرب المدنيّين بالرّشّ المعمي في سليانة ….

عندما يروي قصّة الأمن الموازي و ينكر وجوده …

و الاغتيالات و ينسى تعمّد تعطيل البحث فيها .. 

و الاعتداءات الارهابيّة و يتناسى التّراخي و التّوطؤ و التّبرير …الخ

شيء من اثنين إمّا أنّ سي العريّض يحسب انّه يخاطب ملايين التّونسيّين المصابين بفقدان الذّاكرة …

و إمّا أنّه هو من .فقد الذّاكرة

السّياسيّ السّويّ يتحمّل مسؤوليّته و يعترف بأخظائه ..

و هذه ليست صفة التّجّمع العائد و لا النّهضة …أي الحلف الّذي يحكم تونس 

Quand la CIA aidait les fous de Dieu



Quand la CIA aidait les fous de Dieu


Mais, au nom des services rendus dans le combat commun contre l'URSS, il faut se montrer reconnaissant.
Avec le Tunisien Rachid Ghanucci, par exemple, qui aura souvent servi d'intermédiaire efficace entre les factions afghanes antisoviétiques lorsque celles-ci commençaient à s'entre-déchirer.
En 1991, un sous-secrétaire d'Etat de George Bush prononcera même un vibrant plaidoyer au Congrès en sa faveur. Selon Bodansky, pourtant, Ghanucci était devenu, avec le Soudanais El-Turabi et le cheikh égyptien Abdel Rahman, l'un des principaux responsables des réseaux clandestins islamistes en Occident.


Par Jean Lesieur publié le 25/11/1993


Les islamistes seraient-ils une telle menace si l'Amérique ne les avait pas choyés pendant si longtemps? Durant les années 80, Washington s'est servi d'eux face à l'URSS. Une politique aveugle qui a enfanté un monstre. Lequel a déclaré la guerre sainte à ses anciens protecteurs.



Malgré les menottes qui leur entravent les mains derrière le dos, les quatre prévenus sont entrés dans la salle d'audience portant un petit tapis de prière. 


Tout à l'heure, quand le juge de la cour fédérale de Manhattan décrétera une pause dans leur procès, les quatre islamistes, premiers inculpés à comparaître pour leur rôle dans l'attentat du World Trade Center, pourront ainsi présenter dans les règles leurs respects à leur seul Dieu et maître: Allah. 


En attendant, armés d'une impassibilité confinant à l'arrogance, ils ne broncheront pas quand ils verront plusieurs membres du jury pleurer en découvrant des photos des six morts, victimes de l'épouvantable explosion du 26 février 1993, à New York. 


Rien n'importe à ces quatre fous de Dieu, au regard de leur mission suprême.


 "Aujourd'hui, proclamait, il y a peu, l'un de leurs alliés spirituels, le Tunisien Rachid Ghanucci, la guerre contre l'Amérique est une priorité pour l'islam." 


Drôle de guerre, en l'occurrence, déclarée par des hommes qui, il y a quelques années, devaient tout, justement, à l'Amérique. 


C'était au temps de la guerre froide. Obnubilés par l' "empire du mal" et leur volonté de déstabiliser celui-ci, les Américains passèrent à l'action. 


Ils allaient le faire en Afghanistan, envahi par l'Armée rouge. Leur bras armé: les islamistes, accourus de partout pour "purifier leur âme" lors de cette croisade contre les communistes, ennemis de Dieu.


 Financés, armés, conseillés par l'Amérique, ils boutèrent l'adversaire hors de cette terre d'islam. Avant de se retourner contre leur bienfaiteur imprudent. 


C'est un chapitre extraordinaire de l'histoire contemporaine, une version moderne de Frankenstein.


 "Nous avons créé un monstre, dit un Américain qui eut à connaître de cette politique aux effets tragiquement pervers. Nous devons aujourd'hui en payer le prix.


" Prix estimé par certains à 55 millions de dollars, somme inscrite au budget 1993 de la CIA pour le rachat, au marché noir, de plusieurs dizaines de missiles Stinger, donnés aux rebelles afghans lors de la guerre contre l'Armée rouge. Et qui ont disparu. Or c'est une arme terrible: elle n'a besoin que de deux tireurs et peut abattre un avion ou un hélicoptère à cinq kilomètres de distance. 


Il y en a aujourd'hui plus de 200 disséminés dans la nature, non utilisés pendant la guerre afghane et qui sont donc sur le marché. Craignant qu'ils ne servent à des terroristes islamistes pour abattre des avions de ligne occidentaux, des agents de la CIA ont été envoyés un peu partout pour les récupérer. 


On rapporte qu'ils sont prêts à les payer six fois leur prix d'origine. "Au point qu'on peut aussi se demander si les Américains ne cherchent pas surtout à acheter le silence de leurs anciens protégés, s'interroge Olivier Roy, spécialiste de la région, qui conseilla les autorités françaises au moment de la guerre en Afghanistan. Car les Américains ont beaucoup à cacher." 


ATTISER LES BRAISES


Les prémices de l'histoire remontent à 1979, dans les bureaux d'une poignée d'opérateurs désoeuvrés de la Central Intelligence Agency. Jimmy Carter est à la Maison-Blanche, et la CIA est en pleine dépression, harcelée par le Congrès pour diverses turpitudes passées. 


Des milliers d'employés ont été licenciés, d'autres "placardisés". Quelques-uns, cependant, continuent à faire du zèle sans en référer à leur "boss". L'un d'eux, ancien haut responsable d'un département de l'agence, monte ainsi, dans le plus grand secret, une opération modeste mais extraordinaire, et jamais révélée jusqu'ici. 


Objectif: attiser les braises du feu nationaliste, et donc anticommuniste, qui couve dans les Républiques musulmanes d'Union soviétique. Sous l'autorité du seul Zbigniew Brzezinski, "le Polonais", patron du Conseil national de sécurité, des réseaux de propagande islamo-nationaliste sont mis sur pied par un tout petit groupe de la CIA, au Tadjikistan, en Ouzbékistan, au Turkménistan. 


On introduit, clandestinement mais en masse, des exemplaires du Coran et de la littérature, interdite par Moscou, sur les héros de guerres anciennes contre les Russes. 


On fournit même des armes. Déjà, quelques opérationnels américains s'élèvent contre le fait qu'on aide exclusivement les musulmans. "Mais on considérait que ces derniers étaient ceux qui pouvaient faire le plus de dégâts", dit un connaisseur de cette époque. Le décor est planté. Voilà le processus en place. 


Survient l'invasion de l'Afghanistan, le 27 décembre 1979. Brzezinski, toujours lui, enrage. "Il faut saigner les Soviétiques", proclame-t-il en guise de réaction. 


Le 15 janvier 1981, quand Stansfield Turner, patron de la CIA, reçoit Ronald Reagan, George Bush et son remplaçant désigné, William Casey, il informe les nouveaux dirigeants de l'Amérique des opérations clandestines en cours: en collaboration avec le Pakistan, des réseaux d'aide aux rebelles afghans ont été constitués. La nouvelle administration va les renforcer. Une officine s'installe à Francfort.


 La CIA contacte des immigrés afghans un peu partout en Europe, recrute les plus motivés, les infiltre dans des compagnies de fret international qui font du commerce avec le Pakistan, base arrière des rebelles.


 L'argent et les armes affluent. Du Maroc à l'Indonésie, tout ce que l'islam compte de fondamentalistes est encouragé par diverses agences américaines à aller faire le djihad en Afghanistan.


 A New York même, un centre de recrutement est ouvert, à Brooklyn, en 1982, par un Egyptien, Mustafa Shalabi, ami d'Abdullah Ezzam, un Palestinien fondateur de la Légion islamique à Peshawar, quartier général, au Pakistan, du djihad afghan.


 L'Al-Kifah Center, à Brooklyn, sera, dit-on, financé par les Américains, qui toléreront longtemps, en tout cas, que ses "volontaires pour l'Afghanistan" s'entraînent à tirer au High Rock Shooting Range de Naugatuck, dans le Connecticut. 


Et l'Al-Kifah Center de Brooklyn fera des petits à travers les Etats-Unis, où 17 centres semblables ouvriront. 


Or c'est ce même Shalabi qui sera le "sponsor" du cheikh Abdel Rahman, inspirateur présumé de l'attentat du World Trade Center, lors de l'entrée de ce dernier en Amérique. Et c'est dans ces centres-là que se recruteront la plupart des soldats du djihad antiaméricain aujourd'hui. Mais on y reviendra. 


Pour le moment, nous sommes en 1984, et William Casey préside à l'escalade américaine. Sans trop s'interroger sur les moyens ni sur ceux à qui ils sont fournis. Washington ne voulant pas être officiellement mêlé de trop près aux opérations, ce sont les services pakistanais qui ont la haute main sur la ventilation de l'aide aux rebelles. 


Et le Pakistan, pays islamique, traverse à ce moment-là une phase intégriste. Parmi les 7 groupes qui composent la résistance, Islamabad a donc choisi le plus déchaîné des fondamentalistes: Gulbudin Hekmatyar, recruté comme agent pakistanais alors qu'il était étudiant à Kaboul, en 1976. 


Trafiquant d'armes, de drogue, extraordinairement ambitieux, aussi soucieux de défaire les 6 autres groupes de résistants que l'Armée rouge (il reste d'ailleurs actuellement le principal obstacle au rétablissement de la paix à Kaboul), il sera pourtant le préféré des Pakistanais, et donc de William Casey.


 "Un jour, je me suis fait éjecter de son bureau par William Casey parce que je me permettais de poser des questions sur la sagesse de nos choix en Afghanistan, raconte Vincent Cannistraro, un ancien de la CIA. 


Mais Casey et quelques autres croyaient à 110% ce que leur disaient les Pakistanais: que Hekmatyar était le meilleur chef militaire, et donc qu'il porterait les coups les plus rudes aux Soviétiques." Ce qui sera toujours l'objectif américain.


Amplifiant l'opération de 1979, William Casey ira même jusqu'à suggérer aux moudjahidine de porter la guerre sur le territoire de l'Union soviétique. Mais, cette fois, on ne se contentera pas de distribuer le Coran. 


En 1985, des moudjahidine patronnés par Washington mèneront de véritables raids contre des installations militaires, des dépôts et des usines sur le territoire de l'URSS. Se rendant compte qu'il s'agissait là d'une escalade risquée pour la paix mondiale, Ronald Reagan mit fin assez rapidement à de pareilles expéditions. Mais, pour le reste, tout continua. 


Hekmatyar sera donc le chouchou entretenu par Washington, où l'on fermera les yeux sur tout. 


Voilà donc la CIA couvrant d'incroyables trafics d'héroïne. 


Car les camions fournis par l'agence et utilisés pour les transports d'armes du Pakistan en Afghanistan ne revenaient jamais à vide. 


On dit que les militaires pakistanais contrôlent aujourd'hui une bonne partie du marché de l'héroïne aux Etats-Unis eux-mêmes.


 "Evidemment, tout le monde était complice, reconnaît un opérationnel des services occidentaux. La CIA, mais aussi la DEA, chargée de la lutte contre les trafics de drogue." 


"FAIRE MAL" À MOSCOU


Cependant, le principal effet pervers de cette politique est ailleurs, dans la naissance, assistée par les Américains, du monstre islamiste. 


Car ils sont aux premières loges pour voir monter cette vague, qu'ils encouragent néanmoins. 


"Au début des années 80, précise Yusef Bodansky, animateur d'un centre de recherche du Parti républicain au Congrès sur le terrorisme et la guerre non conventionnelle, il y avait de 3 000 à 3 500 Arabes combattant en Afghanistan. 


Au milieu des années 80, il y en avait 16 000 auprès du seul Hekmatyar." 


Et c'est dans ce vivier, qui se constitue avec l'active complicité de Washington, que va naître, croître et embellir la menace islamiste. Outre la volonté de "faire mal" à Moscou, un autre concept stratégique se profile en effet derrière cette assistance. 


On envisage, chez les Américains, d'encourager un fondamentalisme sunnite et conservateur, allié de l'Occident, pour neutraliser l'intégrisme chiite, celui des amis de Téhéran. 


Les fous d'Allah afghans, et ceux qui les rejoignent, sont sunnites. Selon ce concept, on peut donc compter sur eux. Grave erreur, sur laquelle l'administration américaine fut pourtant alertée à temps par des gens comme Cannistraro ou le "congressman" républicain de Floride Bill McCollum. 


Hekmatyar aurait en effet, dès juin 1987, passé un accord avec Téhéran: en échange d'une aide accrue des Iraniens à son mouvement, il aurait profité de ses liens avec les services américains pour infiltrer en Occident, surtout aux Etats-Unis et au Canada, des agents qui pourraient servir plus tard. "Mais on était myope à Washington, dit McCollum. L'obsession, c'était l'Union soviétique." 


Dans le feu de l'action, l'Amérique se retrouve donc à entretenir des relations complices avec des soldats d'Allah, qui, après avoir réglé leur compte aux athées de Moscou, n'auront bientôt plus qu'une envie: en découdre avec les Occidentaux.


 Mais, au nom des services rendus dans le combat commun contre l'URSS, il faut se montrer reconnaissant. 


Avec le Tunisien Rachid Ghanucci, par exemple, qui aura souvent servi d'intermédiaire efficace entre les factions afghanes antisoviétiques lorsque celles-ci commençaient à s'entre-déchirer. 


En 1991, un sous-secrétaire d'Etat de George Bush prononcera même un vibrant plaidoyer au Congrès en sa faveur. Selon Bodansky, pourtant, Ghanucci était devenu, avec le Soudanais El-Turabi et le cheikh égyptien Abdel Rahman, l'un des principaux responsables des réseaux clandestins islamistes en Occident. 


Le cas de l'Egyptien Rahman est, lui aussi, mystérieux et fascinant. Selon une version de l'histoire, il n'a pu se retrouver aux Etats-Unis qu'avec la complicité d'agents des services américains, à qui Hekmatyar l'aurait présenté au Pakistan, en 1988. Le fait que ce soit un agent de la CIA posant comme employé consulaire à l'ambassade des Etats-Unis à Khartoum qui lui ait délivré son visa d'entrée aux Etats-Unis en 1991 plaide plutôt en faveur de cette thèse, réfutée par les hiérarques de l'agence. Ceux-ci affirment qu'un agent irano-soudanais infiltré dans l'ambassade aurait abusé l'homme de la CIA. 


En tout cas, l'Amérique, aujourd'hui, se réveille. Car, au fur et à mesure que progresse l'enquête sur l'attentat du World Trade Center et sur les réseaux islamistes implantés en Amérique, l'héritage afghan se fait de plus en plus lourd à assumer.


 L'immense majorité des inculpés de cette affaire est constituée d'anciens "afghans". La maison de New York où habitait Tarig el-Hassan, un Soudanais arrêté l'été dernier, quelques jours avant que son réseau tente de faire sauter deux tunnels, les Nations unies et le bâtiment new-yorkais du FBI, avait servi pendant longtemps de centre de transit pour les volontaires américains d'Afghanistan. 


Et puis, un mois avant l'attentat de Wall Street, une mystérieuse fusillade devant l'entrée de la CIA, dans la banlieue de Washington, avait déjà secoué le pays. 


Ce matin-là, 25 janvier, un homme armé d'un fusil AK-47 tua deux employés de l'agence, en blessa trois, avant de s'enfuir dans une camionnette qui l'attendait. 


On retrouva bien la trace du tueur, un immigré pakistanais de 28 ans, Mir Amail Kansi; d'abord dans les registres d'une société de courrier rapide en rapport avec la CIA, société pour laquelle Kansi travaillait depuis son arrivée aux Etats-Unis, deux ans plus tôt; ensuite, sur les sentiers tortueux de la région frontalière entre le Pakistan et l'Afghanistan, où il alla se réfugier une fois son forfait accompli.


 Là encore, les explications de cet événement diffèrent. Selon Bodansky, Kansi serait un terroriste au service de l'Iran, recruté par Téhéran en 1987, alors qu'il servait auprès des moudjahidine afghans. Il aurait été activé par les Iraniens au début de l'année, à la suite d'une visite non fructueuse d'une délégation iranienne venue à Washington tenter un rapprochement avec l'administration Clinton. 


Selon d'autres, Kansi avait des comptes à régler avec la CIA, datant de son engagement auprès des Afghans et de promesses non tenues par Washington. Mais, quelle que soit la vérité, l'Amérique découvrit alors que les feux mal éteints de l'Afghanistan allaient la hanter encore longtemps. 


"ALLAH EST LE PLUS GRAND"


Peu de temps avant son arrestation, le cheikh Rahman fut interrogé par le magazine "New Yorker" sur l'ingratitude des islamistes à l'égard de la CIA et de Washington, qui firent exister la rébellion afghane. "Avec ou sans les milliards de la CIA, rien n'aurait été possible sans Allah, répondit-il dans un grand éclat de rire. 


Sans Allah, les Etats-Unis n'auraient jamais réussi à défaire l'URSS. Allah est le plus grand." C'est pour prouver cela que Rahman et ses complices se sont maintenant retournés contre leurs anciens maîtres. En utilisant la bienveillance et la protection anciennes de ces derniers.


 Selon les experts, les fondamentalistes islamistes disposent aujourd'hui de plusieurs centaines d'agents dormants aux Etats-Unis, prêts à frapper. 


Pourtant, les officiels américains qui mirent en place ou appliquèrent la politique afghane de Washington ne regrettent rien.


 "C'est l'un des plus grands succès de l'administration républicaine", affirme sèchement Robert Gates, ancien directeur de la CIA. 


Jack Blum, lui, dresse un autre bilan. A présent avocat pour un grand cabinet de Washington, il fut le chef de l'équipe d'enquêteurs chargés par une commission du Congrès, il y a quelques années, de décortiquer les circuits de financement de la drogue et du terrorisme.


 Il fut, notamment, à l'origine de bon nombre de trouvailles sur le scandale de la BCCI, cette banque - d'origine pakistanaise, précisément - qui se mit au service de divers trafiquants et agences de renseignement, dont la CIA. Blum s'intéressa donc tout particulièrement à l'Afghanistan et à la politique américaine là-bas. 


"Au bout de dix ans d'engagement dans la région, d'aveuglement, mais aussi de complicité active, nous avons réussi deux choses, dit-il: nous avons fait de la région l'un des principaux centres internationaux du trafic de drogue et le noyau central du terrorisme mondial. Vous appelez cela un succès?" 


عملية باردو"طلبكم مرفوض بسبب عدم توفر المعدات"



عملية باردو"طلبكم مرفوض بسبب عدم توفر المعدات"

من جريدة الشروق ليوم 22مارس 2015 بناءا على تصريح احد الامنيين

خطير جدا؟؟؟؟

مدير امن تونس يعلم عن وجود عملية ارهابية تستهدف البرلمان والمتحف قبل 24 ساعة من وقوع عملية باردو على اساس ان الاستهداف سيكون يوم 18 مارس.

ويطلب تعزيزات والداخلية ترفض ؟؟وفق المراسلة عدد1338 بتاريخ 17 مارس 2015 وهذا اهم ما ورد بالمراسة :و اهم ما جاء في المراسلة:

- ثبت وجود تهديدات لمجلس الشعب و نوابه 

- المرغوب وضع تعزيزات أمنية ليوم 18 مارس منذ الساعة السابعة صباحا٠

- مطالبة الإدارة العامة لوحدات التدخل ب3 سيارات على مستوى شارع الحبيب ثامر تحديدا بنهج مراكش

- سيارة على مستوى مفترق شارع المغرب العربي

- إرسال فريق تفتيش

- إرسال بين 2 و 4 سيارات على مستوى الباب الرئيسي للمتحف

و بعد ساعات من مراسلة إدارة اقليم تونس لإدارة الأمن العمومي و الإدارات التابعة لها وصلت إجابتهم بالرفض و تحديدا كانت الإجابة كالتالي:

 "طلبكم مرفوض بسبب عدم توفر المعدات"

dimanche 22 mars 2015

الإرهاب في تونس منبعه النهضة و سيبقى ما بقيت النهضة


الإرهاب في تونس منبعه النهضة و سيبقى ما بقيت النهضة


عيّنة من العينات


الأمن الموازي بالادارة العامة للمصالح المشتركة وكيفية تدمير شريان الجسد الأمني :

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لقد كان دور الادارة العامة للمصالح المشتركة زمن الرئيس السابق بن علي في تصريف شؤون الاطارات والأعوان والوسائل والمعدات بطريقة تقليدية بحتة لاتراعى فيها مبادئ التصرف في الموارد البشرية والمالية بمفهومه العلمي المعاصر حيث يكافئ ويرقى من كان يطبق سياسة الحزب الحاكم في المؤسسة الأمنية .

وبعد الثورة وما ان تمكنت حركة النهضة من وزارة الداخلية على اثر انتخابات 23 أكتوبر 2011 وتراسها من طرف علي العريض تم تسمية حمزة بن عويشة صهر محرز الزواري كمديرا عاما للمصالح المشتركة بعد أن كان لا يدير سواء مصلحة بهذه الادارة العامة .

وللتمويه وقعت نقلته من الادارة العامة للمصالح المشتركة بعد أن تمت ترقيته في مناسبتين متتاليتين برتبة محافظ عام وتكليفه برتبة مدير لادارة مدرسة الاطارات والأعوان النشيطة بصلامبو ,حيث لم يمكث بهذه الادارة سواء شهر أو شهرين لتقع ترقيته مباشرة الى مدير عام للمصالح المشتركة وهو نفس النهج الذي انتهجته حركة النهضة في تسمية جل المديرين العامين والمديرين الموالين لها والذين شكلوا في مابعد نواة الأمن الموازي الذي أشرف على تخريب المؤسسة الامنية , وللتدليل على ذلك نذكر ماقام به المدير العام حمزة بن عويشة بالتساوي مع محرز الزواري الذي كان ينسق معه في هذا الشأن والى اليوم : 

1/ قام المدير العام للمصالح المشتركة حمزة بن عويشة بالتنسيق مع المدير العام للتكوين آنذاك رياض باللطيف ابن اخت الارهابي سيف الله بن حسين المكنى بأبي عياض مؤسس تنظيم أنصار الشريعة بانتدابات مشبوهة اشرفت عليها حركة النهضة حيث تم انتداب ابناء الحركة واقصاء غيرهم من هذه الانتدابات الذي حرم منها أبناء اطارات وأعوان قوات الأمن الداخلي .

حيث تم تكوينهم في تلك الفترة بطريقة مشبوهة لاتعتمد المناهج والطرق البيداغوجية حيث تم تكوينهم على جناح السرعة في مدة لا تتجاوز ثلاثة أشهر على أقصى تقدير مقتصرين على تكوينهم في مجال الأسلحة والرماية دون تكوينهم في المجال القانوني والاداري والنفسي والمعنوي والأمني وهو الشئ الذي أدى الى أخطاء أمنية كبرى وتجاوزات تحملتها المؤسسة الأمنية مست من صمعتها وآدائها لدى العموم وساهم عدم تكوينهم الى جعلهم آداة طيعة لتنفيذ أجندات الأمن الموازي ومن ورائه السلطة الحاكمة آنذاك .

هؤلاء الأعوان تم تعيينهم في مختلف الادارات ومفاصل الجهاز الأمني لبسط نفوذ حركة النهضة داخل الجسم الأمني .

2/ لقد عمد المدير العام للمصالح المشتركة حمزة بن عويشة في اطار المجهود المتواصل والمنسق مع بقية المديرين العامين للأمن الموازي الى الاسراع بمنح الترقيات المتتالية لاطارات واعوان دون غيرهم كما تم اسنادهم وظائف خيالية أقلها رئيس مصلحة أفرغت هذه العملية الجهاز الأمني من اعوانه واطاراته الميدانيين لتعويضهم بالمنتدبين الجدد اضافة الى خلق تضخم في الرتب فأصبح الاعوان اطارات وهو ما ضرب السلم الترتيبي في الجهاز الأمني وأثر مباشرة على الآداء الامني الميداني في مجالات الحراسة والحماية والتفتيش والمراقبة والاستعلام والاسترشاد. 

هذا ونشير الى أن هذه العملية الاجرامية في حق المؤسسة الامنية فتحت المجال آنذاك الى روابط حماية الثورة والمنتفعين بالعفو و السراح الشرطي والعفو الرئاسي من المجرمين الخطيرين لأخذ مهام الجهاز الأمني على الميدان .

كل هذه الترقيات والوظائف التي أسندت تمت بطرق غير قانونية وليست خاضعة لمقاييس او مناهج أو مبادئ أو قوانين سوى اعداد القائمات من طرف وزير الداخلية علي العريض وتطبيق هذه الاجندة من طرف حمزة بن عويشة ومعاونيه الحبيب حوالة رئيس الادارة الفرعية للموظفين ومجموعته العارفين بشؤون الافراد والوسائل بهذه الادارة العامة .

الملفت للانتباه في تلك الفترة هو تعمد رئيس الأمن الموازي بالادارة العامة للمصالح المشتركة والمكلف بتفكيك الجسم الأمني هو منحه لأعوان واطارات ليس لنا عددها ترقيات متتالية تصل في بعض الحالات الى 3 رتب على سبيل المثال تمكين عبد الكريم العبيدي الاطار الامني المتورط في قضية اغتيال الشهيد الحاج البراهمي من 3 ترقيات بنفس السنة .

3/ لقد تم تكليف عدد كبير من المعزولين و المعاد ادماجهم بعد الثورة والمورطين في قضايا ذات بعد اجرامي قبل الثورة والبعض من المنتمين للمجموعة الامنية للاتجاه الاسلامي آنذاك مع ما يسمى بروابط حماية الثورة الى اشاعة مظاهر العنف والتسيب والفوضى داخل الادارات والشارع التونسي , كما تم تكليفهم لارهاب بعض السياسيين والنقابيين وكل من خالف حركة النهضة في توجهاتها .

4/ لقد عمد المدير العام للمصالح المشتركة حمزة بن عويشة الى احداث فتنة بين اعوان واطارات الزي النظامي والزي المدني في اطار ما يسمى عملية التنظير بين رتب السلك المدني والسلك النظامي والتي عهد في جانب منها الى محافظ الشرطة عام لسعد دربز الرئيس السابق لتعاونية الأمن الوطني والسجون والاصلاح .

هذه العملية أحدثت ضررا في تلك الفترة بين حاملي الزي النظامي وحاملي الزي المدني كانت ستؤدي بالصدام بينهما وخلق جو متوتر من شأنه تعطيل السير العادي للعمل الأمني .
وأخيرا استعمل المدير العام للمصالح المشتركة الحالي بالتنسيق مع التفقدية العامة التي كان يرأسها سيف الدين بن اللطيف مايسمى بمجلس الشرف لارهاب وتهميش الاطارات والأعوان الغير منصاعة لأجندة الأمن الموازي .

كما تم تهميش وتجميد عدد كبير من الاطارات عن طريق احالتهم لنفسهم واللامبالاة في شأنهم من حيث الحضور أو عدمه بالعمل كما تم توظيف ديوان الاسكان لوزارة الداخلية لمنح الموالين لحركة النهضة المساكن دون غيرهم وتمكينهم من الوظائف والسيارات الادارية ...

المعني بالأمر مازال يشتغل الى غاية اليوم كمدير عام ويواصل نفس الأجندة الساعية لتخريب المؤسسة الأمنية .... (يتبع)

وليد محمد زروق

عيّنة أخرى لا تقلّ خطورة بل أخطر

الطاهر بوبحري مستشار وزيري الداخلية السلف علي لعريض والخلف لطفي بن جدو :

الطاهر بوبحري شهر أبو باروكة أصيل غمراسن من مواليد 13 فيفري 1960 عون أمن سابق برتبة عريف كان المشرف على الجهاز العسكري السري لحركة الإخوان المسلمين فرع تونس ، وإثر افتضاح أمره وإلقاء القبض على أغلب قيادات الحركة نجح في الفرار إلى فرنسا حيث وجد الإسناد من أفراد من عائلته يمتهنون صناعة المرطبات التقليدية ( فطايرية ) . وبعدها وتحديدا خلال سنة 2006 حصل على دعم مالي يقدر ب 150 ألف أورو من الشيخ راشد الغنوشي بواسطة رياض بالطيب( رئيس الجمعية التونسية للتضامن ووزير حكومة الجبالي ومستشار حكومة لعريض ) ليفتتح مطعما بأحد الأحياء الشعبية بالعاصمة باريس ” بيتزريا كرونو ” .

لعب دورا محوريا في زرع الأمن الموازي في مفاصل وزارة الداخلية فالاقتراح في الخطة أو في الترقية لا بد أن يمر عبر لقاء خارج البناية الرمادية أما بمقهى أو بمسجد أو بمنزل احد الوسطاء أو حتى في مقر النهضة ، فجل برقيات التعيين خلال سنتي 2012 و 2013 مرت عبر عون الأمن المبعد طاهر بوبحري والذي يعود له الفضل في تنصيب عدد كبير من الإطارات في غير مكانها وغير زمانها وله الخزي والعار في إبعاد خيرة إطارات الداخلية أو ممن تبقى منهم 
.
فلا الوزير لعريض ولا الوزير بن جدو بإمكانهما رفض اقتراح أو قرار أو توصية صادرة عن الحاكم الفعلي للوزارة .وهذا الأخير ولإنجاح مخططه الشيطاني في تدجين وتطويع رجال الأمن لخدمة حركة النهضة اعتمد على زمرة من الوصوليين والانتهازيين اللاهثين وراء منفعية زائلة دون سواها ،إضافة إلى السيطرة المطلقة على الانتدابات والتي وجهت ففي غالبها نحو أطراف مسيسة جهادية أو إخوانية ( التقديرات تشير إلى 6000 عون وإطار انتدبوا ضمن منظومة محكمة تمنع انتداب الحداثيين والعلمانيين وتحصر النجاح في المناظرات على الخوانجية وذاك على عكس ما كان سائدا زمن المخلوع حينما كانت وزارة الداخلية ممنوعة على جماعة الإخوان وأقاربهم ). كذلك لا ننسى الدورالفعال الذي لعبه بوبحري في تجييش مليشيات مدنية عهد لها دور تحريك الشارع والضغط على المعارضة وهرسلة الساسة والمقصود هنا ما يسمى برابطات حماية الثورة المزعومة . وكلنا يتذكر حينما استعمل بوبحري بلطجية ” وخلايق ” روح الثورة للاعتداء على النقابيين الأمنيين المضربين .

وبتوصية من قادة نهضويين متنفذين ( راشد الغنوشي ، والحبيب اللوز ، ونور الدين البحيري ، ….) حصل الإجماع على تكليف محرز الزواري بمهام دينامو وزارة الداخلية والقائد الميداني العملياتي الفعلي وهو ما يفسر أن كل الشكوك وأصابع الاتهامات وجهت إلى هذا الأخير ليس بحكم إشرافه على الإدارة العامة للمصالح المختصة بل بسبب سيطرته المطلقة على كامل مفاصل الوزارة وحتى على الوزير نفسه

محرز الزواري مسؤول الأمن الموازي بوزارة الداخلية يعين صهره الثاني على راس إدارة مكافحة الإرهاب

 الأحد، 18 أغسطس، 2013

لمزيد أحكام السيطرة على مفاصل وزارة الداخلية عمد محرز الزواري المدير العام الحالي للمصالح المختصة والمسؤول الأول عن جهاز الأمن الموازي إلى تعيين صهره سمير العلاقي شقيق زوجته (القاضية هندة العلاقي مستشارة بمحكمة الاستئناف بتونس ) مديرا للإدارة المركزية لمكافحة الإرهاب مكان عادل العرفاوي بحكم أن هذا الأخير غير مضمون الولاء لحكام مونبليزير.

هذا ونشير إلى أن الصهر الثاني لمحرز الزواري المسمى حمزة بن عويشة الذي ورد ذكره مطولا على لسان وليد زروق أعلاه (زوج شامة العلاقي شقيقة هندة وسمير العلاقي ومديرة سابقة في جمعية ليلى الطرابلسي “بسمة”) قد تم إسقاطه على الإدارة العامة للمصالح المشتركة مكان توفيق الديماسي.

وهكذا تتواصل المهازل داخل وزارة الداخلية ويتواصل مسلسل السيطرة على كبرى إداراتها بهندسة من النهضاوي محرز الزواري و الطاهر بوبحري وبمشاركة من أفراد من عائلته وبمباركة من وزير الداخلية علي لعريض و من بعده لطفي بن جدو….


تعيينات مشبوهة اعتمدت على القرابة العائلية (3 اصهار مديرين عاميين) بعيدا عن الكفاءة والخبرة …هذه البداية ومازال مازال…. مسكينة تونس.

samedi 21 mars 2015

النداء حزب العواء وعلى تونس كارثة و بلاء


النداء حزب العواء وعلى تونس كارثة و بلاء




وصدقت نسمة: الباجي قايد السبسي كارثة كبيرة حلت بتونس...

كيف يمكن لنا أن نصدق حكومة يقودها حزب خان ناخبيه وكذب عليهم بأنها سوف تقاوم الإرهاب... ؟

ألم يعدكم حزب نداء تونس بأنه لن يتحالف مع النهضة ؟

وأنه سيعمل على حل كل المشاكل...؟

أين أنتم اليوم من كل تلك الوعود الكاذبة...؟

وصدق الشاعر حين قال: كذب من ظن يوما أن للثعلب دينا...

عبد الجبّار مدّوري

هل تصدّق العاهرة إذا ما إدّعت أو دافعت عن الشرف و العفّة؟



هل تصدّق العاهرة إذا ما إدّعت أو دافعت عن الشرف و العفّة؟



الارهابي الذي يدعو لمحاربة الارهاب هو مثل العاهرة التي تدّعي أو تدعو للعفّة و الشّرف و لكم في النهضة و الغنوشي و مورو و وليد البناني و عبد الطيف المكي نموذجا.فهل تصدّقونم؟

نائب معروف من كتلة النهضة يتحكم في فرق حراسة باردو


نائب معروف من كتلة النهضة يتحكم في فرق حراسة باردو





سفيان بن فرحات الان على Cap Fm

كوادر من الداخلية اعلمت وزير الداخلية بان الفرق الامنية التي تقوم بحراسة مجلس الشعب عليها شبهات كثيرة 

ويتحكم في تسييرها نائب معروف من كتلة النهضة الذي يفرض الى الان ادارته على كل مؤسسة مجلس الشعب بكل طواقمها 

ولكن الوزير لم يحرك ساكنا .