Liste de retraits liés à des effets indésirables graves
Nom du médicament | Date de retrait | Remarques |
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thalidomide | années 1950-années 1960 | retrait dû à un risque tératogène ; réintroduit en tant qu'agent anti-néoplasique commemédicament orphelin. |
diéthylstilbestrol | années 1970 | retrait dû à un risque tératogène; réintroduit comme agent anti-néoplasique dans le traitement du cancer de la prostate au stade de métastases. |
méthaqualone | 1984 | retrait dû au risque d'addiction et d'overdose. |
Isoméride,Pondéral | 1997 | retrait suite à l'apparition cas graves d’hypertension artérielle pulmonaire (souvent mortel) et/ou d'anomalies des valves cardiaques chez des dizaines de milliers de patients dans le monde. Une patiente a été indemnisée en France en 20063,4 |
(amfépramone)Anorex°, Préfamone Chronules°, Ténuate Dospan°, Modératan°,(clobenzorex)Dinintel°, (fenproporex)Fenproporex action prolongée Deglaude°,(méfénorex) | 1999 | retrait suite à l'apparition cas graves d’hypertension artérielle pulmonaire (souvent mortel) et/ou d'anomalies des valves cardiaques chez des dizaines de milliers de patients dans le monde. Une patiente a été indemnisée en France en 20067 |
CHOLSTAT ou STALTOR | 2001 | retrait par le laboratoire suite à l'apparition d'un risque de rhabdomyolyse lors d'une association avec un autre médicament - 7577 décès dans le monde. |
VIOXX | 2004 | retrait suite à la prise en compte du risque d'infarctus du myocarde apparu dans les essais cliniques précédant la commercialisation et vérifié dans la population ayant utilisé cette molécule.27 785 décès.8. |
Ximélagatran/Mélagatran | 2006 | retrait suite à l'apparition d'un risque d'hépatite aiguë cytolitique9. |
Acomplia (Rimonabant) | 2008 | Médicament anti obésité retiré suite à la révélation de risques détectés avant la mise sur le marché de dépressions 10,11. 16 mois après l’interdiction de vente aux États-Unis.
Mais Sanofi Aventis a en cours une étude clinique, sur l’Acomplia, sur des patients souffrant de diabètes ou de maladies cardiovasculaires… Objectif : demander une autorisation de mis sur le marché pour ces pathologies spécifiques. 12.
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Mediator | 2009 | Médicament approuvé pour traiter le diabète de type 2 ou DNID (diabète non insulino-dépendant) mais largement utilisé en traitement amaigrissant. Le médicament a finalement été retiré du marché suite à des pathologies morbides, notamment l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) et des valvulopathies (en particulier de la valve mitrale, située dans le cœur gauche) |
Dextropropoxyphène (nom générique) :
| 2010 | retrait suite à la prise en compte de 65 effets indésirables graves (dont : mort par surdose) détectés aux USA et dans plusieurs pays européens depuis 2006, la France n'ayant engagé d'essai cliniques qu'en 2008. 13 |
Thelin | 2010 | risque de lésion au foie "potentiellement mortel" |
La liste des 77 médicaments mis sous surveillance par l'Afssaps
L'Afsaaps,Agence Française de sécurité sanitaire des produits de santé, a mit en ligne une liste de molécules faisant l'objet d'une surveillance et d' un plan de gestion des risques.
Les laboratoires commercialisant les produits doivent effectuer une surveillance particulière des effets secondaires et les signaler aux autorités sanitaires.
Prenez l'avis de votre médecin
Si vous prenez ou avez prit un des médicaments de la liste ci dessus complétée par la liste complète , prenez l'avis de votre médecin.Médicaments pour aider arrêter de fumer : le Champix
Les effects secondaires du ChampixMédicaments contre la douleur
- Abstral.
- Antasol.
- Effentora.
- oxynox.
- Instanyl.
- Kalinox.
Médicaments contre certaines pathologies cardiaques
- efient.
- Xarelto.
- Procoralan.
- Multaq.
Médicaments contre le diabète
- Galvus.
- Januvia.
- Onglyza.
- Byetta.
Médicaments contre l'hypertension artérielle pulmonaire
- Thelin.
Tracleer
- Volibris.
Médicaments contre le surpoids
- Alli.
- Acomplia ( arrêt de commercialisation fin 2008 mais les effets secondaires sont toujours surveillés).
Médicaments contre la dépression
- Valdoxan.
- Cymbalta.
Vaccins
- Cancer du col de l'utérus : Gardasil et Cervarix.
- Prévenar 13.
Médicament contre polyarthrite rhumatoide et l'inflammation
- Cimzia.
- Orencia.
- Roactemra.
Contraceptif d'urgence
EllaoneCes médicaments que l’on retire du marché : Vaut mieux tard que jamais |
Actualités |
Le sujet d’aujourd’hui est d’actualité, il traite essentiellement des médicaments, surtout ceux que l’on retire du marché à cause des effets indésirables qu’ils entrainent chez certaines personnes.
Des effets qui peuvent dans certains cas être dramatiques et même causer la mort de certains patients. Le point sur ces médicaments que l’on retire du marché.Chaque année, on note la disparition de tel ou tel produit médicamenteux des officines. Cette disparition n’est pas le fruit d’un hasard, elle est dans la majorité des cas motivée par un souci de protection des individus. En d’autre terme, c’est un retrait du médicament pour des raisons de sécurité sanitaire. Les exemples des médicaments qui ont été retirés du marché foisonnent , les plus médiatisés sont le Staltor (cérivastatine), Vioxx (rofécoxib), Sibutral (sibutramine), Acomplia (rimonabant), Avandia (rosiglitazone), Mediator (benfluorex), parmi d'autres médicaments ? Quel est leur point commun ? Tous ont été retirés du marché au cours des dernières années, en raison d'effets indésirables d'une gravité disproportionnée par rapport aux bénéfices qu'ils apportaient aux patients. Dans chaque cas, ces effets indésirables étaient connus depuis longtemps, ou prévisibles. Connus, parfois dès leur mise sur le marché, car ils avaient été repérés lors des premiers essais cliniques. Ou prévisibles, par raisonnement pharmacologique, ou au vu de la parenté chimique du médicament avec des médicaments aux effets indésirables graves avérés. Des effets qui, dans certains cas, ont été la cause de centaines, voire de milliers de morts. Les exemples de ces produits qui ont tué sont nombreux. Dans certains cas, on savait, mais on a laissé faire. La loi du silence Le laboratoire ayant commercialisé le Vioxx entre 1999 et 2004, n'a pas publié le résultat de ses recherches qui montraient dès 2001 que son médicament augmentait nettement le risque de crise cardiaque. Résultat : plus de 30 000 morts, rien qu'aux Etats-Unis. En France 2 médicaments anti-cholestérol de la famille des Cérivastatines, le Staltor et le Cholstat ont été brusquement retirés du marché au mois d’août 2007. On avance le chiffre de 52 décès causés par ces médicaments et de 1100 personnes présentant de graves atteintes musculaires. Là aussi les autorités scientifiques et sanitaires de différents pays (la Food And Drug Administration américaine (F.D.A.) l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (A.F.S.S.A.P.S.) et l'Agence européenne des médicaments de Londres) étaient informées Depuis plusieurs mois, des complications graves survenues après la prise de ces deux médicaments. On peut encore aujourd’hui s'interroger sur les raisons exactes du retard dans la décision de retrait du marché de ces produits Autre produit qui a été lui aussi retiré pour effets indésirables, il s’agit d’Acomplia, ce médicament destiné aux personnes obèses ou en surpoids, les risques de se soigner avec l’Acomplia sont désormais supérieurs aux bénéfices que le médicament peut apporter au patient. Plus grave , le Médiator qui était à l'origine réservé aux diabétiques en surcharge pondérale ou présentant une hypertriglycéridémie puis prescrit aux personnes désireuses de perdre du poids. Entre 1976 et 2009, plus de 500 patients seraient morts en France pour avoir pris du Mediator. Et plus de 3500 auraient été hospitalisées pour des lésions des valves cardiaques. Dès 2000, la revue scientifique américaine Circulation publiait un article détaillant les effets néfastes de la norfenfluramine (le métabolite du Mediator) sur les valves cardiaques, alerte reprise en 2007 par le prestigieux New England Journal of Medicine. D'autres articles scientifiques suivront notamment dans Plos One. Or le Mediator n'est pas un produit inconnu puisqu'il s'agit d'un dérivé des amphétamines, chimiquement proche d'un autre médicament de Servier, l'Isoméride, retiré lui aussi de la vente en 1997. Le laboratoire ne pouvait donc pas ignorer que l'Isoméride et le Mediator ont le même métabolite toxique Le Maroc décide le retrait des spécialités à base de Dextropropoxyphène. Vaut mieux tard que jamais Un communiqué du ministère de la santé nous informe que le 26 Novembre 2010 et suite à la publication des résultats des dernières études menées au sujet de la prescription des médicaments à base du principe actif «dextropropoxyphène», mettant en cause le risque de toxicité cardiaque, le Ministère de la Santé a réuni d’urgence la Commission nationale consultative de pharmacovigilance et a décidé le retrait de toutes les spécialités pharmaceutiques à base de Dextropropoxyphène. Le Di-Antalvic, ainsi que tous ses génériques sont ainsi tout particulièrement visés et vont être interdits a partir du 31 Janvier 2011. Le problème réside dans le fait que ce médicament, qui a la vertu de calmer, de diminuer les douleurs, est très souvent prescrit en association avec du paracétamol ou de l’ibuprofène, une substance anti-inflammatoire. Ainsi combinés, ces éléments entrainent souvent une intoxication des patients, pouvant occasionner leur mort. Il convient de signaler que le dextropropoxyphène a déjà fait l’objet de son retrait de la vente en Suisse en 2003, en Suède en 2005, il en a été de même en Angleterre depuis l’an dernier. En janvier 2009 la Food and Drug Administration (FDA) s’est déclarée favorable à son retrait du marché américain. Au vu de l’avis émis par les membres de la commission qui ont jugé le rapport bénéfice/risque défavorable en raison du risque de toxicité cardiaque, le Ministère de la Santé, pour des raisons de protection de la santé des patients, a décidé les mesures suivantes : Le retrait effectif du marché marocain de toutes les spécialités pharmaceutiques contenant du Dextropropoxyphène à partir du 31 Janvier 2011. C’est vrai que nous accusons un sacré retard, mais ne dit-on pas qu’il vaut mieux tard que jamais. Les dix médicaments mis en cause Actos : traitement du diabète de type 2. Risques : insuffisance cardiaque... Adartrel : syndrome des jambes sans repos. Risques : comportements impulsifs, libido exacerbée... Di-Antalvic : antidouleur. Risques : troubles psychiatrique et cardiovasculaire. Hexaquine : crampes musculaires. Risques : troubles du rythme cardiaque, réactions allergiques sévères... Intrinsa : baisse du désir chez les femmes après ablation des ovaires et de l'utérus. Riques : pilosité aggravée, acné, troubles hépatiques, prise de poids... Ketek : infections respiratoires. Risques : faiblesse musculaire, pertes de connaissance, troubles visuels... Nexen : arthrose et règles douloureuses. Risques : troubles du foie parfois mortels, hépatites fulminantes... Vastarel : vertiges, acouphènes, angines de poitrine, troubles du champ visuel. Risques : tremblements, troubles de la marche et des jambes sans repos, syndromes parkinsoniens... Zyprexa : schizophrénie et troubles bipolaires. Risques : obésité sévère, hyperglycémie... Zyban : sevrage tabagique. Risque : hypertension artérielle. Cette liste regroupe certains produits qui ne seront plus commercialisés en France au plus tard à partir de 2012, c’est en tous les cas se que laisse penser les différents organes spécialisés. Qu’en est-il du Maroc ? |
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